L’Institut médico-éducatif (IME) de l’APEI a eu le plaisir d’organiser une journée portes-ouvertes le mercredi 26 octobre, au Faubourg-Blanchot. Les participants ont ainsi eu l’opportunité de visiter ses unités. Ils ont observé, au cours d’ateliers, comment les équipes éducatives de l’IMP et de l’IMPro accompagnent les enfants et jeunes adultes handicapés intellectuels vers l’autonomie. Une expérience à renouveler !
Au Faubourg-Blanchot, 2 rue Montcalm, le 26 octobre, c’était l’effervescence : l’IME de l’APEI ouvrait ses portes au public. Sous la responsabilité de Madame Dufour, directrice éducative de l’APEI, de messieurs Thévenet et Falelavaki, respectivement chefs de service de l’institut médico-pédagogique (IMP) et de l’institut médico-professionnel (Impro) de l’IME, les équipes avaient préparé l’événement avec soin.
Pourquoi une journée portes-ouvertes ?
« Les journées portes-ouvertes sont l’occasion de faire découvrir nos services et d’expliquer la spécificité de nos métiers, de nos activités, aux familles et à nos partenaires, indique madame Dufour. Elles nous permettent de mettre en valeur l’expertise de l’IME, son talent, son savoir-faire. Elles renseignent aussi de futurs collaborateurs. C’est pourquoi elles sont importantes dans la vie de l’établissement. Nous les travaillons consciencieusement. »
Outre qu’elles contribuent à renforcer la notoriété de l’IME et à améliorer son image, les journées portes-ouvertes facilitent le lien avec les partenaires de l’APEI, quels qu’ils soient. En leur présentant le travail fourni grâce à leur appui, les équipes leur font aussi comprendre concrètement les contraintes qu’elles doivent assimiler dans leur quotidien.
Un programme pour toucher du doigt l’activité de l’IME
Ce 26 octobre, l’organisation était bien affûtée. Dès 8h30, l’équipe de direction a accueilli les visiteurs par un café convivial. Jusqu’à 11h, ces derniers ont parcouru les unités de l’IME pour assister aux activités des enfants et jeunes handicapés.
Par exemple, les petits de l’IMP leur ont réservé des ateliers de cuisine – dont une pizza party –, de musique, de tressage et des jeux de société. Leurs enseignants ont animé des sessions destinées à montrer, en pratique, comment ils accompagnent les enfants vers l’autonomie. La psychomotricienne a exposé son métier en salle de motricité.
A l’Impro, le public a découvert les activités quotidiennes des adolescents et jeunes adultes en atelier. Ceux-ci ont, par exemple, confectionné en cuisine des mignardises sucrées et salées ; ils ont montré le travail du potager ; ils ont, par ailleurs, eu le grand plaisir d’exposer leurs travaux artistiques de l’année. L’atelier « arts » permet à ces jeunes déficients intellectuels, qui ont des troubles autistiques associés, de développer leur confiance en eux et leur motricité fine.
L’échange et l’écoute, moyens d’amélioration continue
A l’heure du déjeuner, la direction de l’IME avait prévu un « café des parents et des aidants » pour aborder le parcours des usagers de l’APEI. Les psychologues de l’IME et du centre d’aide par le travail (CAT) y assistaient. Enfin, l’après-midi, les visiteurs, dont certains venus de Maré, ont pu converser librement avec les professionnels intervenant à l’IME. Pour poursuivre cet échange et l’enrichir, ils se sont vu remettre une questionnaire de satisfaction, outil essentiel pour améliorer les prestations et… l’organisation de la prochaine journée portes-ouvertes.
Belle cohésion d’équipe !
L’une des valeurs-clés de l’APEI, c’est la solidarité ! Elle s’est manifestée, entre les établissements de l’association, dans l’organisation de cette journée portes-ouvertes. En effet, tous y ont contribué pour assurer son succès. Ainsi, les jeunes de l’Impro se sont occupés de la végétation, l’ESAD et le CAT ont prêté du matériel pour améliorer l’accueil du public.
L’événement a donc, de surcroit, eu des conséquences bénéfiques pour la cohésion d’équipe. « Les journées portes-ouvertes font prendre conscience du rôle et de la valeur ajoutée de chacun des membres de notre équipe pluridisciplinaire, conclut madame Dufour. Elles donnent de l’élan à la cohésion de groupe, les salariés peuvent être fiers de leur travail et d’appartenir à l’association. »
Lisez aussi l'article paru sur handicap.nc.
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