Un thé dansant à l’ESAD, main dans la main avec le lycée Jean XXIII

On a dansé à l’ESAD, le vendredi 1er août, grâce au thé dansant proposé par une étudiante du lycée professionnel Jean XXIII de Païta. Une coopération entre l’APEI et le secteur scolaire inédite, qui a offert à nos usagers handicapés l’occasion de travailler leur motricité en musique, tout en leur procurant beaucoup de plaisir.

Les étudiants en BTS services et prestations des secteurs sanitaire et social (SP3S) du lycée professionnel Jean XXIII – établissement de la Direction diocésaine de l'enseignement catholique (DDEC) – qui veulent devenir techniciens de l’économie sociale et familiale (TESF) doivent réaliser un stage, en deuxième année, remplissant l’objectif pédagogique suivant : « Monter un projet d’activité auprès de jeunes en situation de handicap ».

L’une d’elle a choisi de travailler avec l’ESAD. De son entretien avec sa référente de stage, madame Cécile Wadewe, elle a retenu combien il est important de maintenir la motricité fine et globale des usagers (dont leur mobilité, leur maintien), grâce à des activités comme la peinture, le jardinage, la poterie, le karaté, l’athlétisme, la danse, le yoga… Elle a aussi compris les bienfaits de la musique sur les personnes handicapées comme sur les autres personnes : la musique les stimule et agit sur leur concentration, en plus de leur apporter beaucoup de plaisir.

Musique et motricité combinées lors d’un thé dansant

Au terme de sa réflexion, la jeune stagiaire n’a pas hésité : elle a proposé à la cheffe de service puis à l’équipe éducative de l’ESAD de mettre en place un thé dansant pour les usagers qu’ils encadrent, sur une après-midi. Une idée tout à fait conforme à celles de l’établissement : en effet, il vient de soumettre au centre communal d’action sociale (CCAS) de la ville de Nouméa, pour répondre à un appel à projets, une initiative intitulée Animation musicale.  

L’équipe de l’ESAD a donc approuvé le projet de thé dansant, cohérent avec l’une de ses missions, le maintien de la motricité chez les adultes en situation du handicap. « Retenir des pas de danse, une chorégraphie, sur une musique déjà entendue fait aussi travailler leur mémoire et leur permet de créer du lien », ajoute Clarisse Guyette, chef de service de l’ESAD.

Un vendredi 1er août au programme super stimulant

C’était donc parti, le vendredi 1^er août en matinée, pour préparer une après-midi super stimulante. Tandis que le groupe 1 des usagers de l’ESAD préparait crêpes et gâteaux, le groupe 2 s’occupait des jus. Le groupe 3 était, lui, chargé de décorer le lieu de l’animation et le groupe 4 de cuisiner des cakes sucrés et salés.

Tout le monde était fin prêt pour débuter le thé dansant à 13h45. À14h30, les usagers ont plébiscité la collation, composée de jus de fruits, thé et gâteaux variés servis par l’équipe organisatrice et les éducateurs, en renfort.

L’activité s’est déroulée dans la joie et la bonne humeur, jusqu’à 15h. Chaque usager, interrogé avant son départ, a clairement marqué sa satisfaction d’avoir vécu ce vendredi après-midi festif, inclusif. « L’événement illustre parfaitement la collaboration entre les structures de l’APEI et le milieu scolaire, au service du bien-être et de l’épanouissement des usagers handicapés », se réjouit la direction de l’APEI. « Un grand merci au lycée Jean XXIII ». A réitérer !